L'ultimo giorno dell'umanità [French translation]

Songs   2024-07-07 11:28:29

L'ultimo giorno dell'umanità [French translation]

Le dernier jour de l'humanité,

Un père a dit à son fils : « Ouvre ta main.

Ceux-ci sont les noms des choses et des villes1,

Malheureusement, j'ai perdu le nom du lieu

Où on va ».

Le dernier jour de l'humanité,

Un homme et une femme ont fermé les rideaux

Et sans plus se soucier de l'au-delà,

Ils ont réussi à s'aimer plus tendrement.

La Mort, désespérée, ne trouvait pas son fils

Qui avait disparu parmi les soldats.

Le dernier jour de l'humanité,

L'avenir est allé parler au camp de réfugiés

Et a dit : « On s'en ira tous petit à petit,

Du fils du notaire au cuisiner du Pakistan ».

Pourchassés par les chiens

Des serviteurs patinés,

Les fils des ouvriers étaient déjà partis.

Ah, ça fait peur, la fin de la vie,

Comme il est difficile de ne pas savoir aimer.

Ah, ça fait peur, la fin de la vie,

La nuit est sombre, si on ne sait plus aimer.

Aïe, aïe, aïe...

Le premier fils a pris les cailloux de la terre

Et les a mordus jusqu'à ce qu'ils saignent.

Le second s'est fait enculer par un pirate

Dans une mer de promesses trahies.

Mais le dernier jour de l'humanité,

La mer a pris les navires et ses économies.

Le troisième fils, mon compagnon en prison,

A dit : « T'as vu ? Je volais pour me sauver ».

Une fois qu'il a purgé sa peine,

On lui a donné des béquilles

Et, boitant avec la Bible sous le bras,

Il s'est bientôt retrouvé dans une autre cellule

À compter2 les balles du chapelet

Comme s'ils étaient des rocs vers l'haut,

À délivrer de la soupe refroidie

Aux fils abîmés d'un père jésuite.

Ah, ça fait peur, la fin de la vie,

Comme il est difficile de ne pas savoir aimer.

Ah, ça fait peur, la fin de la vie,

La nuit est sombre, si on ne sait plus aimer.

Aïe, aïe, aïe...

Le dernier jour de l'humanité,

Le troisième fils a trouvé l'amour :

Trente euros pour trois égratignures au dos

Et une femme dans un hôtel de passe.

Pendant ce temps là, sur le mont du Calvaire,

On enlevait les croix

Et à sa place avaient pris naissance un centre commercial

Et deux fleurs qui criaient férocement.

Le paradis était sur un lit,

L'éternité dans une seconde

Et ainsi vient de finir l'histoire

D'une fin du monde.

En marchant dans les rues

On naît et on meurt,

Moi, je t'ai toujours aimé,

Mais je t'ai eue pendant deux heures.

1. Probable référence au jeu du baccalauréat, appelé « Nomi, cose, città » en italien.2. Litt. « pousser ».

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  • country:Italy
  • Languages:Italian, Italian (Roman dialect), Spanish, Portuguese+3 more, Other, English, French
  • Genre:Folk, Latino
  • Official site:http://www.alessandromannarino.it/
  • Wiki:http://it.wikipedia.org/wiki/Alessandro_Mannarino
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