Голубые Города [Golubyye Goroda] [French translation]
Голубые Города [Golubyye Goroda] [French translation]
Les villes où j'ai été, dont l'image m'a hanté,
Familières, me parlent beaucoup.
Les gens rêvent quelquefois des lieux chéris qu'ils revoient,
Qui de Paris, qui de Moscou.
Mais l'asphalte des trottoirs peut bien être sans mémoire,
Peu importe, cela nous convient ;
Tout au bout de l'horizon, nous ferons notre maison,
Et marquerons un nom sur un pin.
Nous ne saurions éviter jamais toutes les cités,
Autant descendre au premier arrêt.
L'avenir est excitant : à nous deux, nos quarante ans,
Voilà notre petit secret.
Dans l'espace d'une nuit, un étage se construit :
Les premiers, nous voyons le soleil.
Les gens rêvent quelquefois de matins bleus sur des toits
Inconnus, et pourtant sans pareils.
Les gens rêvent quelquefois de matins bleus sur des toits
Inconnus, et pourtant sans pareils.
- Artist:Eduard Khil